Cela fait des années que malgré maintes promesses,

Je ne récolte que les fruits de la méchanceté,

Poussé par l'envie incontrôlée d'alcool jusqu'à l'ivresse,

Ne sait déverser alors que nombre grossièretés.

Des promesses toujours et encore, et aussi du chantage,

Du chantage affectif au regard des enfants,

Et pour me retenir, ils sont utilisés sans cesse en otages,

De nous séparer à vie menace tant et tant.

Retrouver des amis d'avant qui un jour pour moi ont compté,

M'a permis après des discussions de faire face,

Cette vie emprisonnée n'a aujourd'hui vraiment que trop duré,

Il est temps dans la vie que je fasse ma place.

Malgré tout mon amour de cette situation mes enfants ont pâti,

Chantage avec eux, et chantage avec moi,

Aujourd'hui, je mets la clef sous la porte mais non ne m'enfuie,

Je veux que reste en ce monde l'enfant-roi.

Car nul n'a le droit de troquer l'affection d'une mère pour ses enfants,

De les menacer tour à tour de séparation,

J'aurais voulu attendre pour eux qu'ils soient tous assez grands,

Mais ce ne semble être la bonne solution.

De cette décision, mon âme me semble enfin libérée des liens,

Ces liens fictifs qui l'emprisonnaient,

Mes enfants, amours de ma vie, pour toujours resteront miens,

Dormir paisiblement enfin je pourrais.

Mercredi 30 mai 2012

Il est des mots d'amour qui sonnent faux,

Qui sont dits avec la force de l'habitude,

Il est des mots d'amour tous nouveaux,

Qui enchantent les coeurs de béatitude.

Il est des "je t'aime" que l'on entend plus,

Car ils ne sont que des mots parmi tant d'autres,

Il est des "je t'aime" dont on ne rêvait plus,

Que l'on prend pour soi car on les voudrait nôtres.

Il est des toujours dont on se détache,

Car ce mot-là n'a plus de sens aujourd'hui,

Il est des toujours auxquels on s'attache,

Car ils donnent enfin un sens à la vie.

C'est dans le passé aujourd'hui si proche,

Que je retrouve enfin le plaisir de sourire,

Mais quand sera-t-il si trop je m'approche,

Mon coeur ne veut pas une autre fois mourrir.

Dimanche 13 mai 2012.

Je suis née en Provence, aux portes de la Camargue.

Habité 20 ans le Gard - Habité et travaillé 10 ans dans les Bouches-du-Rhône. Puis d'autres départements français. Mais l'accent, lui, reste.

Une grande majorité de français, avec notre accent du Sud, nous appelle "marseillais".

Pourtant, les "marseillais" d'appellation ne le sont pas forcément d'origine. C'est un amalgame facile, regroupant les gens du sud -mot pris au sens large du terme.

Bref, courant avril, j'ai reçu une "invitation" "marseillaise" via "copains d'avant". Finalement, cela fait bien plaisir de remonter dans ses souvenirs, souvenirs de moments partagés, avec des personnes que l'on a appréciées.

Alors n'hésitez plus, rappelez vos amis d'ailleurs, vos connaissances de travail aujourd'hui délaissées. Si vous avez gardé à l'esprit de bons moments passés, vous ne pourrez qu'en retirer de bons moments au présent.

Dans quelques années, il sera peut-être trop tard et vous en éprouverez des regrets.

Est-il possible de revivre le passé au présent,

Ne choisissant que les instants de bonheur,

De conjuguer "aimer" au temps de maintenant,

S'il y a pour moi, encore, une place en ton coeur ?

Comment imaginer ce que le futur nous réserve,

Nous ne savons de quoi est fait l'instant présent,

Et si de la distance aujourd'hui avec toi je conserve,

C'est juste de la crainte... la peur tout simplement.

La peur de sentiments que déjà je ne connais plus,

La peur de trébucher, de me faire mal en tombant,

De souffrir encore, c'est sûr, je ne le voudrais plus

Car je ne sais pas mentir, ne sais faire semblant.

J'ai besoin de tendresse plus que toute autre chose,

De sentiments à partager sans aucun faux semblant,

Ainsi je te le dis, te l'écris... au travers de ma prose,

Réapprends-moi à aimer au présent... simplement.

Samedi 12 mai 2012.

Une petite fleur a vu le jour

Dans une famille de pâquerettes,

Mais... elle était un coqu'licot.

De son champ elle a fait le tour,

Ouvrant tout grand ses mirettes,

Cherchant une autre coqu'licot.

Elle dû se résoudre à pousser,

Au milieu de fleurs différentes

Mais ne se sentait pas à sa place.

Elle essaya cependant de s'intégrer,

Pourquoi fallait-il qu'elle ressente,

Que les pâquerettes étaient de glace ?

Ces blanches fleurs qu'elles étaient,

Ne voulaient pas d'une fleur rouge,

La considérant comme un poids mort.

Pâquerettes, vous qui me repoussez,

Regardez comme je me bouge,

Pour vous plaire, je fais tant d'efforts.

Au grand regret du petit coqu'licot,

Elles l'ignoraient, les pâquerettes,

Malgré l'amour qu'elle leur offrait.

De tout son être leur faisait cadeau,

Mais jamais ne faisait recette,

D'elle, qu'est-ce qu'elles attendaient ?

Il lui fallut se rendre à l'évidence,

A ce pauvre petit coqu'licot,

Ces pâquerettes rien ne pigent.

Alors, le coeur empli de souffrances,

Choisit de partir, petit coq'licot,

Et tout doucement coupa sa tige.

Jeudi 10 mai 2012.